La loi Denormandie
La loi Denormandie vise à encourager la rénovation de biens insalubres dans une zone définie. Entré en vigueur en 2019, il vient compléter la précédente loi Pinel dans l’ancien, désormais restreinte aux zones considérées comme tendues (A, Abis et B). 222 cœurs de villes sont éligibles et la réduction fiscale peut s’étendre jusqu’à 21 %. Denormandie impose plusieurs autres conditions. Le volume de travaux réalisés dans le logement doit représenter plus de 25 % du montant de l’achat, et il convient de s’engager sur une durée de location de minimum 6 ans.
La loi Malraux
La loi Malraux cible les immeubles en centres-villes historiques dans un but de restauration de l’immobilier ancien. Pour y être éligible, le propriétaire-bailleur doit s’engager sur une durée minium de 6 ans de location de son bien. Et attention, le locataire ne doit pas être de la famille du bailleur. Selon la zone dans laquelle se trouve l’immeuble (obligatoirement en ZPPAUP – zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager -), les taux de réduction d’impôts sur le revenu s’étaleront de 22 à 30 % et concerneront uniquement les frais de travaux de restauration.
La loi Cosse dans l’ancien
Le dispositif Cosse dans l’ancien, renforcé par la loi ELAN depuis le 1er janvier 2019, n’oblige en aucun cas à réaliser des travaux dans le bien acheté. Néanmoins, comme tous ses compères, il exige un engagement de plusieurs années sur la mise en location du logement en tant que résidence principale et impose des plafonds de loyers et de ressources des locataires. En contrepartie, les propriétaires peuvent déduire jusqu’à 85 % de leurs revenus fonciers.
Le déficit foncier
Autre possibilité pour bénéficier d’un avantage sur le montant de vos impôts grâce à l’investissement dans l’ancien : miser sur le régime fiscal réel et susciter un déficit foncier. L’achat d’un bien à rénover dans un objectif de location est la seule contrainte réelle. Les travaux peuvent être confiés à une entreprise ou faits par vous-même. Ces frais seront alors déductibles des revenus fonciers d’abord, puis des revenus du ménage si le déficit est conséquent. Il faut tout de même faire preuve de vigilance et ne pas vouloir être trop gourmand, car tous les travaux ne sont pas déductibles de cette manière.
Investir dans l’immobilier ancien ne regroupe pas moins d’avantages que l’investissement dans le neuf. La défiscalisation, la localisation et la rentabilité sont autant d’atouts qu’un propriétaire-bailleur retrouvera dans son projet d’investissement dans un bien ancien.