Définir la qualité de son profil emprunteur
Il ne faut pas hésiter à mettre l’accent sur la qualité de votre profil d’emprunteur, votre effort d’épargne régulier et votre bonne gestion de l’argent disponible. Votre taux d’endettement sera également un indicateur qu’utilisera le banquier pour cerner votre profil.
Taux d’endettement = montant du (ou des) crédit(s) × 100 / revenus (salaires nets + autres revenus financiers)
L’emploi est l’un des critères phares auxquels les banques sont vigilantes. Il sécurise la capacité de remboursement pour l’emprunteur comme pour le prêteur. Un statut de fonctionnaire ou un CDI vous assurent une bonne impression aux yeux des banques. Elles seront d’ailleurs plus aptes à accorder un crédit immobilier à un jeune actif entrant tout juste dans la vie professionnelle, supposant qu’il n’a pas encore eu le temps de se construire une épargne solide et disponible pour assumer son projet. Les établissements bancaires sont régulièrement plus souples lorsqu’il s’agit de soutenir un projet d’investissement locatif mené par des emprunteurs déjà propriétaires de leur résidence principale.
Réussir sa négociation
Pour un projet sans apport, l’aide d’un courtier peut être précieuse. Celui-ci définira votre profil afin de vous diriger au mieux vers la banque à la recherche de ce type de clientèle. Car en effet, les critères des banques divergent beaucoup et mieux vaut ne pas perdre de temps avec un établissement bancaire qui, quelle que soit la qualité du profil de l’emprunteur, n’autorisera pas un crédit sans apport. Demander un prêt peut s’avérer être tout un art.
Afin de mettre toutes les chances de son côté, mieux vaut présenter un projet clair et détaillé au conseiller bancaire. Au préalable, il peut être intéressant de mettre en avant les principaux chiffres, et de souligner l’étude approfondie des risques potentiels. L’argumentaire doit être construit et appuyé par plusieurs hypothèses pour rendre la proposition crédible. Plusieurs documents peuvent être un appui intéressant pour votre dossier. Le dernier bail signé par le locataire du logement, par exemple, démontrera l’intérêt des particuliers pour ce bien et apportera des chiffres concrets : le montant des loyers que vous percevrez et donc des mensualités que vous pourrez assumer sans problème. Les banques tiennent généralement compte de 70 % du potentiel montant du loyer, et estiment que les 30 % restants constituent les charges.
Plus vous apporterez de justificatifs, plus vous inciterez le banquier à vous accorder sa confiance. Ainsi, vous montrerez que vous connaissez le sujet et que vous ne vous engagez pas dans un projet les yeux fermés. Constat primordial pour qu’un établissement bancaire accepte de vous suivre.